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Bénin : le nouveau code électoral a facilité le rapprochement entre Fcbe et LD, un atout selon un député de Talon

Deo Gratias HOUNKPATIN 15/03/2024 à 11:13

Le député Nicaise Fagnon a réagi à la sortie effectuée mercredi dernier par des partis politiques de l’opposition pour dénoncer le nouveau code électoral adopté par l’Assemblée nationale. Il salue cette déclaration commune de Les Démocrates, FCBE, MPL, GSR, NFN, qu’il qualifie comme étant un effet immédiat du vote du code électoral.

A en croire l’élu de l’Union Progressiste le Renouveau, l’adoption de la loi à polémique par le parlement, a le mérite de favoriser le dialogue entre les partis de l’opposition béninoise. "Je suis très content, en tant que l’un des législateurs qui ont voté ce code, qu’avant même qu’on ne juge la constitutionnalité (NDLR chose faite hier) de la loi et qu’on ne la promulgue, ils ont déjà mis ça à effet immédiat parce que avant le vote du code, la FCBE et Les Démocrates ne se saluaient pas. Ils se regardaient en chien et chat. Au moins le vote du code leur a permis de dialoguer. C’est ce que nous voulons. C’est l’un des objectifs visé par le code. Il faut que les gens se mettent ensemble", a-t-il déclaré.

Nicaise Fagnon a laissé entendre que les formations politiques de l’opposition dénoncent le code électoral mais se comportent conformément à l’esprit de cette loi. "Ils disent une chose, ils font le contraire. Alors, ils disent le code est exclusif, le code n’est pas bon, mais au moins, qu’ils nous félicitent d’avoir initié un code qui a permis qu’aujourd’hui, Les Démocrates et FCBE qui ne se parlaient pas, qu’ils se mettent maintenant côte à côte. Nous les encourageons à aller plus loin, à être véritablement ensemble", a-t-il dit au micro de Crystal News.

Pour le député, le code n’est pas exclusif car ce n’est pas que réservé aux partis présents à l’Assemblée nationale. "Le code est inclusif parce que le code voté a pris en compte les propositions de l’opposition." Il a expliqué que ce sont les membres de la minorité parlementaire qui ont souhaité que le droit de parrainage des candidats à la présidentielle en 2026 soit conféré aux députés et maires actuellement en fonction. Et cette proposition a été intégrée au code électoral, alors que la majorité parlementaire souhaitait que le parrainage soit effectué par les députés et maires qui seront élus en 2026.

L’ancien ministre des transports sous Boni Yayi a profité de sa sortie médiatique pour dénoncer des propos tenus par les partis de l’opposition. "En tant que « Démocrates », ils n’avaient pas à dire que le peuple n’a qu’à se tenir prêt et de se mobiliser. C’est un appel voilé à la violence. Il faut qu’ils évitent des propos aussi incendiaire." Il a ajouté que la CEDEAO et l’Union Africaine n’ont rien à voir dans cette affaire. "Il s’agit de discipline au plan national et de discipline interne entre les partis. Je rappelle que le code a voulu que ces partis prennent de l’encrage", a-t-il indiqué.




 
 

 
 
 

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