Au Sénégal, le président Macky Sall a été contraint de fixer une nouvelle date pour la tenue de l’élection présidentielle, après la dernière décision du Conseil constitutionnel. Mais en réalité, il a été obligé de prendre une telle décision à cause de la pression du Conseil constitutionnel.

En effet, le dialogue national organisé les 26 et 27 février, avait proposé la date du 02 juin pour l’organisation de la présidentielle. Une date sur laquelle le président sortant Macky Sall s’est aligné, mais une fois soumise à l’appréciation du Conseil constitutionnel, elle a été rejetée. L’institution a indiqué que la fixation de la date du scrutin au-delà de la durée du mandat du Président de la République en exercice est contraire à la Constitution.

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Ainsi, le président Macky Sall, lors du dernier conseil des ministres, a fixé une nouvelle date pour la tenue du scrutin qui doit aboutir au choix de son successeur par les électeurs sénégalais. "Le Président de la République a informé le Conseil des Ministres de la fixation de la date de l’élection présidentielle au dimanche 24 mars 2024", peut-on lire dans le compte rendu du conseil des ministres de ce mercredi.

L’élection aura donc lieu avant la fin du mandat de Macky Sall, prévu pour le 02 avril. Il faut préciser que dans la décision du rejet de la date du 02 juin où Macky Sally prévoyait organiser la présidentielle, le Conseil constitutionnel a maintenu l’invalidation de la candidature de Karim Wade et confirmé la liste des 19 candidats, précédemment retenus pour participer à l’élection.
Déjà, il y a quelques semaines, le Conseil constitutionnel s’était opposé au report de l’élection souhaité par Macky Sall, qui voulait proroger son séjour au Palais, jusqu’en décembre 2024.