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Niger/Cédéao : Tchiani réagit à la libération de Bazoum et fait des révélations

L’investigateur 13/12/2023 à 22:39

Le dimanche 10 décembre où s’est tenu le Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), une interview du général Abdourahamane Tchiani a été diffusée sur la télévision nationale du Niger. Il en a profité pour faire des éclaircissements par rapport à la libération du président déchu, Mohamed Bazoum.

Dans une interview diffusée le dimanche 10 décembre, date de la tenue du Sommet de la Cédéao, le président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), Abdourahamane Thciani s’est prononcé sur la libération du président déchu Mohamed Bazoum sans pour autant savoir que ce sera la condition susceptible de conduire à l’allègement des sanctions prises contre le Niger.

Selon le Président du CNSP, la libération de l’ancien Président Mohamed Bazoum durant les jours qui ont suivi les évènements, « aurait été dangereuse pour la sécurité nationale ». Le Chef d’Etat a ajouté que le 29 juillet, soit trois jours après le coup d’état, qu’il a personnellement proposé à l’ancien président, la libération de sa femme et de son enfant. « Mais en réponse, il m’a dit que tant qu’il ne sera pas libéré lui aussi, sa famille restera avec lui », a-t-il poursuivi avant d’ajouter qu’en ce moment, « nous ne pouvons pas le libérer sachant ce que la France préparait un coup contre notre pays », rapporte actuniger.
A l’occasion, le général Tiani a rappelé que « la France a envoyé un aéronef le 27 juillet transportant des militaires et qui a atterri à Niamey malgré la fermeture des frontières aériennes. L’intention de la France était de nous attaquer quand la CEDEAO aurait commencé ». Aussi, a ajouté le Chef de l’Etat, « dans la même période, il y avait trois (3) groupes d’hommes armés implantés dans le nord du pays et qui n’attendaient que sa libération pour nous attaquer ».

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« Vous voyez pourquoi je ne pouvais pas le libérer », a déclaré le Président du CNSP qui a tenu à souligner que jusque-là, « la menace de l’intervention militaire de la CEDEAO n’est pas abandonnée, mais plutôt mise en veilleuse ». Le général Tiani a aussi fait remarquer que « les anciens dignitaires du régime déchu sont actuellement à Abuja où ils ont mis en place un gouvernement de résistance. Ce gouvernement n’attend que la libération du Président Mohamed Bazoum et avec le soutien de la France pour revendiquer le pouvoir. La France a déjà réussi ce genre de coup pour plusieurs pays, avec l’aide de Dieu, ça ne marchera pas chez nous ».
Vu que c’est désormais la condition de la Cédéao pour un assouplissement des sanctions contre le Niger, on se demande ce que feront les militaires au pouvoir.
Car, une médiation est en cours avec la désignation des Chefs d’État du Bénin, Patrice Talon, du Togo, Faure Gnassingbé et de la Sierra Leone, Julius Maada Bio. La médiation doit en effet, travailler à la libération du président déchu Mohamed Bazoum et sa famille.




 
 

 
 
 

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