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Mali : la vérité sur le coup d’Etat contre Assimi Goïta, président de la transition
Après la levée des sanctions économiques et financières qui frappaient Bamako depuis janvier 2022, les autorités de Côte d’Ivoire peuvent-elles encore en vouloir au président de la transition Assimi Goïta ?
La question dans les milieux diplomatiques tout comme au sein des basses couches est au bout des lèvres. Et pour cause, « Les forces armées maliennes viennent d’arrêter à l’aéroport international Modibo Kéita de Senou, un groupe de 49 soldats, armés d’équipements lourds. Ces individus seraient des éléments de l’armée ivoiriennes, comprenant 31 soldats des forces spéciales et 18 de l’armée régulière », ont relayé abondamment les réseaux sociaux ces 24 heures.
Selon dame rumeur, un possible coup d’État au Mali, mais orchestré depuis les bords de la lagune Ebrié par les autorités ivoiriennes aurait été déjoué. Car, les ‘‘envoyés armés’’ ont été arrêtés. Ce qui insinue que les relations entre Bamako et Abidjan sont toujours détériorées en dépit de la levée des sanctions contre Bamako par la Cedeao, le 3 juillet à Accra. "Nous ne savons pas d’où ça vient, mais c’est de la pure invention. Peut-on attaquer un État en débarquant dans un aéroport ? Qui a donné l’autorisation d’atterrissage au contingent Ivoirien ?", s’interroge une source jointe par LSI AFRICA.
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Selon les informations, des rotations fréquentes existeraient depuis 2019, à travers une convention validée par l’ONU, avec les moyens de SAS, deux fois par an. Donc, à juste titre, ce « coup d’Etat » annoncé par des médias et activistes proches du pouvoir de Bamako s’apparente à un plan orchestré pour présenter Bamako comme la victime. Et, logiquement les autorités ivoiriennes sont très remontées contre celles de la transition au Mali en leur demandant de faire cesser « immédiatement » ce qu’elles qualifient de « manipulations ».
A dire vrai, ce supposé coup d’Etat n’est ni plus ni moins la copie parfaite de ce qui s’était passé en Centrafrique. Où quatre militaires français opérant sous la bannière de l’ONU, arrêtés lundi 21 février 2022, et soupçonnés d’avoir voulu tuer le président centrafricain, ont été enfin libérés le jeudi 24 février 2022.
Dans le cas du Mali, le présumé "coup d’État déjoué", présente le Colonel Modibo Koné comme un héros qui maitrise parfaitement son boulot. Mais à quelle fin ?
Inter
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