En visite de 48 heures au Bénin, le Directeur général de la Société financière internationale (IFC), Makhtar Diop a fait une grande annonce. Son institution va investir environ 100 millions de dollars pour soutenir le secteur privé béninois.

Grande nouvelle pour le secteur privé béninois. La Société financière internationale (IFC) va investir environ 100 millions de dollars soit 61,1 milliards de F CFA pour soutenir les entrepreneurs du Bénin, selon une annonce de son Directeur général Makhtar Diop.

Ce financement de l’IFC, Institution spécialisée du Groupe de la Banque mondiale (BM) apparaît comme un coup de pouce aux réformes économiques entreprises par le gouvernement béninois sous la direction du Président Talon, visant à stimuler la croissance économique et à créer des emplois pour la population.

Saluant les efforts du gouvernement, le directeur général de la Société financière internationale (IFC) s’est dit « extrêmement impressionné de voir les progrès que le Bénin a réalisés sous la présidence du Président Patrice TALON et de voir comment le rôle du secteur privé est accru ; un rôle que nous voulons porter à un niveau tout à fait différent ».

« La SFI va atteindre près de 100 millions de dollars d’investissements au Bénin et nous souhaiterions dans les années à venir multiplier ce chiffre par 1.5 à 2, arriver progressivement à 200 millions de dollars d’investissements au Bénin. Les opportunités sont multiples dans le secteur du numérique, agricole, du textile, des PMEs et dans le secteur de l’énergie » a déclaré l’hôte du Bénin reçu en audience par le Chef d’Etat.

Un fort engagement pour le secteur entrepreneurial qui a renforcé les échanges entre les deux hommes sur les opportunités de coopération et de partenariat entre le Bénin et la SFI en vue de promouvoir le développement économique et social du Bénin.

D’après la présidence, les discussions ont également porté sur divers sujets stratégiques. Elles concernent principalement la politique, la création des emplois de qualité, le développement économique et la promotion de la prospérité partagée, le renforcement de l’investissement privé, le développement des infrastructures, l’amélioration du climat des affaires en vue de favoriser une croissance tirée par le secteur privé, particulièrement dans les secteurs de l’agroalimentaire, du numérique, du textile, de l’industrie et du tourisme, tout en tirant parti de la position stratégique du Bénin comme point de transit vers l’Afrique de l’Ouest.