La situation au Gabon n’est toujours encore clarifiée. Contrairement aux annonces sur les réseaux sociaux, les militaires n’ont pas encore désigné celui qui doit prendre le pouvoir après le putsch.

Selon le général Brice Clothaire Oligui Nguema, « la question du pouvoir au Gabon sera tranchée lors du conseil des généraux ».

Mais des heures après le putsch, le général Brice Oligui Nguema, chef de la garde républicaine gabonaise (GR), a été porté en triomphe par des centaines de militaires aux cris de « Oligui président », dans des images retransmises par la télévision d’Etat.

Brice Oligui Nguema, cousin du président Ali Bongo et commandant en chef de la GR depuis deux ans, semble apparaître comme l’homme fort du coup d’Etat. Mais rien n’est encore décidé si on s’en tient à ses propos.

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Ce matin des tirs d’armes automatiques ont été entendus à Libreville où les militaires ont annoncé "mettre fin au régime en place".

A la télévision Gabon 24, abritée au sein de la présidence, un groupe d’une douzaine de militaires gabonais a annoncé mercredi, dans un communiqué, l’annulation des élections et la dissolution de "toutes les institutions de la République".

Ceci parce que la gouvernance laisse à désirer, selon leur communiqué. "Une gouvernance irresponsable, imprévisible qui se traduit par une dégradation continue de la cohésion sociale risquant de conduire le pays au chaos (...) nous avons décidé de défendre la paix en mettant fin au régime en place", a déclaré un de ces militaires disant s’exprimer au nom d’un "Comité de transition et de restauration des institutions".