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Etats-Unis : la Cour suprême annule le droit à l'avortement pour les Américains
Le droit à l’avortement est désormais supprimé aux Etats-Unis. Ainsi en a décidé la Cour suprême et il est du ressort des Etats de librement prendre des décisions à propos, sur leur territoire.
Le 24 juin, la Cour suprême des États-Unis a annoncé révoquer l’arrêt "Roe v Wade", qui garantissait le droit à l’avortement pour les Américaines. Chaque État peut désormais décider d’interdire l’avortement sur son sol. Le procureur général du Missouri a annoncé vendredi que cet Etat conservateur du centre des Etats-Unis devenait le "premier" à interdire l’avortement. Joe Biden, le président américain, estime que "la santé et la vie des femmes de ce pays sont maintenant en danger.", rapporte France 24. L’arrêt Roe v Wade qui, depuis près d’un demi-siècle, garantissait le droit des Américaines à avorter mais n’avait jamais été accepté par la droite religieuse, a connu une fin après le revirement la Cour suprême des Etats-Unis vendredi.
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Joe Biden, le président des États-Unis appelle les citoyens américains à défendre le droit à l’avortement et les "libertés personnelles" dans les urnes. C’est dire donc que les élections de mi-mandat, qui s’annoncent difficile pour le camp démocrate, et qui auront lieu le 8 novembre 2022, pourraient prendre l’allure d’une sanction. Prenant la parole dans le hall d’entrée de la Maison Blanche, sous le regard d’un petit groupe de collaboratrices aux traits tirés, rassemblées pour l’occasion, le président n’a pas mâché ses mots. La Cour de neuf juges, à laquelle Donald Trump a donné pour longtemps une large majorité conservatrice et acquise aux idées de la droite religieuse, a fait une "erreur tragique" résultant d’une "idéologie extrémiste", a lâché Joe Biden.
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Interrogé par la chaîne Fox News sur son propre rôle, pour avoir nommé trois juges et fait ainsi basculer la majorité de la haute juridiction dans le camp conservateur, le milliardaire républicain Donald Trump a répondu : "C’est la volonté de Dieu". La décision "suit la Constitution", et "ramène tout au niveau des Etats, ce qui aurait toujours dû être le cas", a-t-il ajouté. L’ancien président des États-Unis, Barack Obama a critiqué vivement la décision de la Cour suprême. "Aujourd’hui, la Cour suprême a non seulement renversé près de 50 ans de précédent historique, elle laisse également au bon vouloir des politiciens et idéologues la décision la plus personnelle qui soit", écrit-il sur son compte Twitter.
Inter
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