Le Cameroun est plongé dans l’effroi après le meurtre brutal de Sylvie Louisette Ngo Yebel, une journaliste et activiste environnementale. Elle a été retrouvée découpée en trois morceaux à l’intérieur de deux valises le dimanche 7 avril à Yaoundé.

La chargée de communication de la Commission des forêts d’Afrique centrale a disparu le soir du samedi 6 avril, mais aucune alerte n’a été lancée avant la découverte macabre du lendemain matin. Les autorités ont immédiatement réagi en envoyant des gendarmes dans le quartier Elig-Edzoa où le corps a été retrouvé. Un membre de la famille de la victime a été emmené ce mardi 9 avril au service central de recherches judiciaires pour être interrogé dans le cadre de l’enquête.

Selon Actu Cameroun, le membre de la famille arrêté est le fils de la victime. Ce dernier âgé d’une vingtaine d’années aurait avoué être l’auteur du meurtre, suite à des tensions avec sa mère. Le Receiac, réseau des communicateurs pour l’environnement en Afrique centrale, auquel appartenait également Sylvie Louisette Ngo Yebel, a fermement condamné ce "crime d’une rare barbarie".

Le président du Receiac, Raoul Siemeni, exhorte les autorités camerounaises à faire toute la lumière sur cette affaire et à traduire les coupables en justice sans délai. Le meurtre de Sylvie Louisette Ngo Yebel survient après l’assassinat du journaliste Martinez Zogo il y a un an.