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Bénin : « Yayi est disqualifié à blâmer la gouvernance de Talon », selon Distel Amoussou

Deo Gratias HOUNKPATIN 29/02/2024 à 05:20

Boni Yayi, ancien président et désormais président du parti d’opposition Les Démocrates, est mal placé, selon Distel Amoussou, militant du Bloc Républicain pour blâmer la gouvernance du régime de Patrice Talon. Le chroniqueur politique, Distel Amoussou a été péremptoire sur le sujet, après une comparaison de la gestion de l’ancien leader des Cauris à celle de son successeur.

La gouvernance de Patrice Talon à la tête du Bénin fait l’objet de critiques. Mais elle ne peut être comparée à celle Boni Yayi. Distel Amoussou estime que l’actuel locataire du Palais de la Marina a complètement distancé son prédécesseur en matière de réalisations, et ceci, pour le bonheur des Béninois. "La gouvernance de Patrice Talon, même si elle n’est pas des plus reluisantes au monde, reste la plus rassurante, la plus équilibrée et porteuse d’espérance, bien loin devant celle de Boni Yayi que nous avons connue", a-t-il dit dans le dernier numéro de sa chronique intitulé "Osons le dire".
Dans son argumentaire, Distel Amoussou explique que les réalisations sous le régime de la rupture sont visibles et perceptibles par tous les citoyens. Il a évoqué la dématérialisation de l’administration publique ; la réalisation des infrastructures ; l’amélioration du programme des cantiques scolaires, et biens d’autres réformes menées avec succès par le gouvernement de Patrice Talon. Pour le consultant en communication " il est donc déductible au constat des réalités et des réalisations palpables ou non que Boni Yayi est disqualifié à blâmer la gouvernance de Patrice Talon."
Toutefois, Distel Amoussou ne dénie pas à Boni Yayi le droit de critiquer la gestion de Patrice Talon. "Il est libre, c’est un citoyen béninois. Rien qu’à ce titre-là, avec ce statut-là, il est libre, il a même le droit et le devoir de dire ce qu’il pense de la gestion actuelle, la gestion de Patrice Talon", dit-il. Le militant du Bloc Républicain fait savoir que l’ancien chef d’État doit faire des critiques constructives, en proposant des alternatives. "On ne peut pas avoir, en tant que chef de parti politique, comme projet de société, l’antitalonisme exacerbé.

Non, le Bénin ne va pas se développer avec ce genre de critique-là. Le Bénin va se développer lorsqu’on n’opère des croisements, on propose des choix, on propose des options à l’appréciation de l’opinion. C’est ce que je demande, je ne demande pas autre chose", a-t-il précisé. Distel Amoussou renchérit en indiquant qu’il n’est pas question "de défendre X contre Y, non. Mais il s’agit de poser les questions de développement, de poser les questions politiques pour que, clairement, on puisse avoir des choix à opérer, on puisse avoir des options devant nous."

En reconnaissant les avancées significatives réalisées sous le régime de Patrice Talon tout en laissant la porte ouverte aux critiques constructives, M. Amoussou incite à un débat politique mature et axé sur les solutions. Au-delà des querelles partisanes, son appel à la réflexion et à la proposition d’alternatives, témoigne d’un engagement accru pour le développement et le progrès en faveur du Bénin. En fin de compte, c’est dans cette voie de dialogue constructif et d’exploration d’options que réside la clé de voûte, susceptible de conduire tous les Béninois au salut.




 
 

 
 
 

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