Actualité

Vatican : le Pape en colère contre la constitutionnalisation du « droit à supprimer une vie humaine » en France

L’investigateur 5/03/2024 à 14:48

La constitutionnalisation de l’Interruption Volontaire de Grossesse (IVG), en France provoque la colère du Vatican et son Pape. Et pour cause !

Après le vote des députés donnant « droit à supprimer une vie humaine », en France, le Vatican a réagi. Dans un communiqué de l’Académie pontificale pour la Vie, organe du Vatican chargé des questions bioéthiques, la réaction a été automatique. « À l’ère des droits humains universels, il ne peut y avoir de droit à supprimer une vie humaine », peut-on y lire.
Le Vatican a réaffirmé lundi, 04 mars 2024, son opposition à tout « droit à supprimer une vie humaine », au moment d’un vote historique du Congrès pour inscrire l’interruption volontaire de grossesse (IVG) dans la Constitution française.
Après le vote des sénateurs en faveur de cette promesse d’Emmanuel Macron, estimant que « l’avortement, qui demeure une atteinte à la vie en son commencement, ne peut être vu sous le seul angle du droit des femmes », la Conférence des évêques de France (CEF) avait fait part de sa « tristesse », jeudi.
« L’Académie pontificale pour la Vie lance un appel à tous les gouvernements et à toutes les traditions religieuses pour qu’ils fassent de leur mieux afin que, dans cette phase de l’histoire, la protection de la vie devienne une priorité absolue », estime l’instance fondée par le pape Jean-Paul II. « Les situations de vie particulières et les contextes difficiles et dramatiques de notre époque doivent être traités en se fondant sur un droit qui vise avant tout à protéger les plus faibles et les plus vulnérables », ajoute-t-elle.
A travers son média officiel Vatican News, le Vatican s’était déjà opposé à cette inscription début février sans pour autant commenté le processus en cours officiellement.

En septembre, lors de sa visite à Marseille, dans le sud de la France, le pape François avait déploré le sort des « enfants à naître, rejetés au nom d’un faux droit au progrès, qui est au contraire une régression de l’individu ». Plus tôt lundi, la CEF avait appelé « au jeûne et à la prière » avant le vote du Parlement réuni en Congrès au Château de Versailles.




 
 

 
 
 

Autres publications que vous pourriez aimer





Dernières publications





Facebook