La Cour constitutionnelle a rendu jeudi dernier, sa décision sur le recours à polémiques de Christian Lagnidé, promoteur de l’ancienne télévision LC2.

Patrice Talon, au pouvoir depuis 2016, achèvera son second et dernier mandat en 2026, conformément à la Constitution.

Toutefois, la réforme constitutionnelle de 2019, bien qu’ayant maintenu la limitation à deux mandats, suscite un débat. Car, certains estiment qu’elle aurait réinitialisé les compteurs en instaurant une nouvelle République. Dans ce sens, Christian Lagnidé, ancien ministre de la jeunesse, des sports et loisirs a saisi la haute juridiction à propos d’une nouvelle République après la révision de la Constitution et l’éligibilité de l’actuel président pour la présidentielle de 2026.

Bien vrai, sa requête a été déclarée irrecevable. Mais les sages ne se sont pas prononcés sur le fond. La Cour s’est basée sur l’article 127 de sa loi organique qui stipule qu’un citoyen peut la saisir seulement dans les cas de violation des droits humains ou pour contester la constitutionnalité des lois, et non pour demander un avis sur une interprétation des textes fondamentaux.

Seul le président de la République peut demander un avis à la Cour. Malgré cette décision, le débat est loin d’être clos. La haute juridiction doit trancher le recours de Bertin Koovi sur la même question le jeudi 13 février prochain.

Dans une sortie médiatique, la semaine écoulée, l’ancien président de la Cour constitutionnelle, le Professeur Théodore Holo a laissé entendre que la révision de la constitution n’induit pas une nouvelle République.

Malgré l’intervention d’un sachant comme le Professeur Holo, on souhaiterait avoir l’avis des sages dont les décisions sont sans recours sur la question pour être situé.