Bénin
Orounla : ses soucis avec la tutelle font jaser la toile et enrichissent le lexique des internautes
La correspondance du ministre de la décentralisation et de la gouvernance locale, Raphaël Akotègnon au préfet du Littoral Alain Orounla, a été l’une des actualités phares de la journée d’hier. Au-delà, cela a suscité des réactions sur la toile et fécondé l’imagination des internautes qui en ont profité piur étoffer leur lexique.
« Orounler », c’est ordonner à un subordonné de reporter un arrêté deux jours après son entrée en vigueur ; « Être Orounlé », c’est recevoir un courrier radio de votre supérieur hiérarchique vous interdisant à la face du monde de prendre des décisions dans l’exercice de vos fonctions ; et puis « avoir l’air orounlé », c’est avoir honte devant les populations.
Ce sont entre autres, les termes qui ont enrichi le lexique des internautes qui se sont amusés sur la toile hier, après la correspondance du ministre de la décentralisation et de la gouvernance locale, Raphaël Akotègnon au préfet du Littoral Alain Orounla. Selon les sondages, la réaction du ministre Raphaël Akotègnon qui a intimé l’ordre au préfet du Littoral de rapporter sa décision antérieure sur la réorganisation de la circulation à Cotonou, est appropriée. Dans l’ensemble, les Cotonois estiment que le préfet en faisait déjà trop et le recadrer est la meilleure solution. Une chose est de lui demander de rapporter sa décision mais lui demander de ne plus "prendre d’arrêtés jusqu’à nouvel ordre", est une humiliation, commentent ses détracteurs.
Sur la toile, les internautes aussi...
| Lire aussi : Préfecture de Cotonou : Orounla n’a plus le droit de prendre des arrêtés
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Sur la toile également, l’ancien ministre de la communication et porte-parole du gouvernement en a eu pour son grade. « quelle a été l’information de la journée ? Je n’étais pas à Cotonou » ? S’est demandé un internaute qui a juste voulu réveiller l’affaire. Et, la réponse a été claire : « c’est l’affaire Orounla », a répondu un autre. Pour Axel-Hermann : l’intervention du ministre est une humiliation et le préfet devrait déposer sa démission
« A sa place pour l’honneur du nom de famille que je porte, et pour mon honneur personnel je démissionnerai.
C’est une humiliation. », poursuivant, il ajoute :
« Et je pense que mes sœurs peuvent aussi se plaindre hein à la hiérarchie.... », une suggestion aux travailleuses du sexe naguère traquées par le prefet.
Mais rétorque Babatoundé Thierry Lissassi
« Vraiment hein. Malheureusement, Ce mot n’existe presque pas au 229.
Il faut que des gens se renseignent auprès du grand MT. Aucune autorité ne pourrait jamais effacer ce nom dans la mémoire des béninois. Et malgré tout ça, tout a fini par fini. ».
L’un dans l’autre, l’affaire Orounla a suscité des commentaires chez les internautes et l’ancien avocat a été l’objet de toutes sortes de railleries.
Société
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