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Plus de 300 ans de prison cumulés pour un couple de Virginie-Occidentale (États-Unis), pour avoir infligé des sévices graves à cinq enfants afro-américains qu’il avait adoptés. Travail forcé, maltraitance, enfermement, insultes racistes… Les faits, d’une rare violence, avaient été révélés grâce au signalement d’un voisin.

Le verdict est tombé le 19 mars 2025 où le couple reconnu coupable, a été condamné à la peine maximale pour des sévices infligés à des enfants qu’il avait adoptés aux États-Unis. En effet, la femme a écopé de 215 ans de prison, et son mari 160 ans. Le tribunal a également ordonné le versement de 280 000 dollars de dédommagement à chacune de leurs victimes.

Selon NBC News, les chefs d’accusation contre les deux sexagénaires à savoir : travail forcé, traite d’êtres humains, maltraitance et négligence envers des enfants, ont été confirmés le 29 janvier dernier, par un jury.

En outre, la femme a également été reconnue coupable de violations des droits civiques fondées sur l’origine ethnique.
Il faut dire que quelques mois après l’installation en Virginie-Occidentale, en 2023 des 5 enfants, âgés de 5 à 16 ans pour être adoptés, un voisin avait alerté les autorités.
Il avait vu le père adoptif enfermer la fille aînée et son frère adolescent dans un hangar avant de quitter la propriété.

Dans un grenier, un des enfants âgé de 9 ans avait été retrouvé seul en pleurs par la police et les autres dans un état déplorable. Selon les informations du Daily Mail , elle vivait enfermée dans la maison principale du couple. Les deux aînés étaient, eux, maintenus dans un hangar surveillé par une caméra. Dans un local, d’une vingtaine de mètres carrés, sans lumière, nourriture, lits, donc ils sont obligés de dormir à même le sol en béton. L’un des adolescents présentait des plaies ouvertes au pied.

Les services de l’enfance ont été obligés de récupérer les cinq enfants immédiatement. « Plusieurs d’entre eux étaient contraints de travailler dans les champs du couple et faisaient régulièrement l’objet d’insultes racistes », selon les témoins. En vain les avocats de la défense ont tenté de justifier les agissements des accusés. Pour eux, ils étaient dépassés par les difficultés, notamment les troubles de santé mentale, les antécédents de maltraitance et les traumatismes vécus par les enfants dans leur foyer biologique.

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L’investigateur

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